Le dessin manga comporte de nombreuse particularité qui permettent d'obtenir un type d'art bien spécifique.
Lorsque l'on observe le dessin manga d'un peu plus prés on peut alors s'apercevoir qu'il existe de nombreuses normes à respecter pour pouvoir affirmer dessiner manga.
                  Approfondissons !
  • Les lignes de vitesse
Ce sont des série de parallèles qui ont pour fonction de représenter les mouvement, l'impact ou la vitesse de l'action. Cela permet de dynamiser la page et de monter l'énergie qui habite les personnages ou l'action. Le mangak (dessinateur de manga) est très  friand de ce type de technique.

Cette technique est aussi utiliseée pour mettre en valeur un personnage ou un objet. Dans ce cas, on retrouve ces lignes formant une multitude de rayon autour d'un centre qui est en général l'objet ou le personnage.

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  • La trame

Les mangas ont la particularité de ne pas toujours reprendre les décors d'une case à l'autre. Dans de tel cas, il n'est pas rare de voir le fond d'une case rempli de speed-lines ou de motifs, le tout donnant l'impression d'un papier peint.

En fait, il existe au Japon des feuilles auto-collantes de motifs appelées trames et qui sont utilisées par les mangaka pour remplir le fond des cases, les chevelures ou les vêtements. Il suffit d'y découper la forme voulue et de l'appliquer sur la planche. Les trames existent en des centaines de variétés.

Cette technique a pour but premier de créer un effet visuel s'accordant avec l'atmosphère de la case ou de la planche où est inscrite la case.

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  • La déformation

Il s'agit d'une illustration où les personnages sont déformés de manière comique, le plus souvent avec une grosse tête et un petit corps, et ressemblant à des enfants. Par exemple, un personnage qui crie présente une grosse tête avec une bouche de format disproportionné où la langue est bien visible, ainsi que l'aluette.

La déformation peut s'appliquer à un ou plusieurs personnages et apparaître n'importe où dans la planche, d'où les différents styles graphiques présents dans la page. Il est à noter que la déformation participe aussi à briser le ton d'un manga : son insertion dans un moment tragique permet de détendre l'atmosphère, ou tout simplement la rendre ridicule.


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  • Les yeux

La majorité des Occidentaux qui découvrent les mangas et les dessins animés japonais ont souvent pour première remarque la grande proportion des yeux des personnages. En effet, ceux-ci sont très grands, et plus grands encore dans les shôjo (mangas s'adressant plus au jeunes filles).

Les yeux de grandes dimensions permettent de mieux décrire les émotions des personnages.

Chaque type de personnage possède son style de dessin. Les personnages méchants ont souvent les yeux plus petits et les sourcils épais. Les jeunes enfants ont les yeux très ronds et très grands. Les jeunes hommes ont des yeux au trait simple et de forme ronde ou allongée. Les jeunes filles ont de grands yeux remplis de cils et d'étoiles qui semblent briller. Il est à noter que ce n'est pas tout les genres de mangas qui développent cette particularité des yeux.

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  • Le personnage-mannequin

Le personnage-mannequin consiste à présenter un personnage, ou même un groupe, en plan moyen (c'est-à-dire de la tête aux pieds) et exposé sur la hauteur de la planche, l'arrière-plan étant comblé par des cases où se déroule parallèlement l'intrigue.

L'auteur fait du personnage-mannequin le sujet principal de sa planche. De plus, le cadre de cette case peut sembler confiner le second personnage dans un espace restreint, l'empêchant de s'élever au même niveau que le personnage-mannequin, d'en atteindre les mêmes dimensions. Il est important de noter qu l'image du personnage-mannequin s'incrit dans la durée du récit.

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  • Les onomatopées

Un moyen utilisé pour créer un certain dynamisme dans l'histoire, sans recourir au texte en tant que tel, est l'utilisation en abondance d'onomatopées. Ces petits mots qui imitent le son de certains objets font partie d'un très grand registre au Japon et peuvent même sonoriser des objets qui à l'ordinaire ne font pas de bruit. Par exemple, une onomatopée peut être employée pour évoquer des pas, la pluie ou un miaulement. Quelques fois, les onomatopées sont tellement présentes en grande quantité qu'elles envahissent la planche.


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